De jour en jour

Lundi 6 avril

1ère étape: St Bérain dur Dheune - Palinges     52 kms.

Levés tôt pour les derniers préparatifs, prenons le petit déjeuner en compagnie de nos hôtes. Disons au-revoir à Danièle et Dominique.
Faisons un départ fictif depuis leur maison. Gisèle et Pierre nous attendent chemin des 4 Bras où le départ officiel est donné à 10h15.


Départ fictif.




                                                                         
      Départ officiel sous l'oeil connaisseur de Pierre.



Nous passons devant l'église et nous rejoignons le canal du Centre.




             A hauteur de l'écluse d'Ecuisses.



Le canal du Centre, appelé aussi canal du Charolais, a été construit de 1784 à 1791 sous l'impulsion d'Emiland Gauthey. Il relie la vallée de la Loire à celle de la Saône de Digoin à Chalon Sur Saône. Un travail de titan pour l'époque. D'une longueur de 112 kms, il comporte 61 écluses.
A noter pour l'anecdote que des descendants de la famille sont venus d'Auvergne pour creuser le canal. Il a permis de faire transiter le charbon des mines de Montceau, puis l'activité périclitant, le canal est utilisé pour la navigation de plaisance.



       Après avoir passé les étangs de Montchanin.



Peu avant St Julien sur Dheune, empruntons la voie verte qui nous mène jusqu'aux étangs de Montchanin. Le canal du Centre est notre fil conducteur, faisant fi du trajet officiel. Le ruban asphalté de la D974, route peu circulée en ce lundi de Pâques, nous conduit jusqu'à Blanzy, puis Montceau les Mines. Comme son nom l'indique, le pays de Montceau et ses environs a vécu grâce à l'extraction du charbon. Son exploitation a débuté au cours du milieu du XVIe siècle et  a perduré jusqu'en 1992. Des vestiges du pays minier nous rappellent le riche passé industriel de la région.

  
    

    Attention Martine aux voitures qui doublent.



Certaines usines, immenses vaisseaux de pierres et de poutrelles métalliques, rongées par l'usure du temps, se mirent dans les eaux du canal. Rendons ici hommage aux hommes qui faisaient vivre ces usines et ces puits de charbon. Ils suivaient la veine au bout de leur pic, mal éclairés de leur lampe. Ils remontaient, harassés et fourbus, le visage noirci d'avoir durant de longues heures exécuter le dur labeur de mineur.

Nous pouvons voir également de magnifiques fours à faïence dont voici un exemplaire.




Nous continuons sur notre petite route tranquille et passons successivement les villages de Ciry le Noble et Génelard.
Arrivons à Palinges à 14h00. Petite étape de mise en jambes.
         

         La belle église de Palinges.


Après avoir quitté le canal, nous trouvons le camping du Lac où nous louons un agréable chalet pour notre première nuit, à peine plus cher qu'un emplacement de tente. L'installation faite, Martine propose de faire le tour du lac à pied. Sacrée Martine. Allons y pour un tour de lac.


           Le chalet au camping du Lac de Palinges.



        Lors de notre tour du lac à pied.



Au repas du soir, soupe lyophilisée, saucisson et fromage. Extinction des feux à 22h30. Attention "Ronflements" assurés.



Mardi 7 avril
 
2ième étape: Palinges - Pierrefitte sur Loire     55 kms.
 

Nuit fraîche et étoilée. Au petit matin,  les pelouses environnantes se sont parées d'une légère couche de gelée blanche. Petit déjeuner pris dans le chalet.
   

              Au départ du camping du Lac à Palinges.


Départ à 09h45. Malgré un beau soleil, il fait frisquet. Les gants d'hiver sont de rigueur. Apres quelques kilomètres, faisons une halte au château de Digoine, du XVIIIe siècle, qui montre toute sa splendeur au détour d'un virage. Elégant et majestueux au fond de son allée cavalière bordée par deux rangées d'arbres.
           


    
                La splendide allée du château de Digoine.
                



        Le château de Digoine.



Reprenons la direction du canal que nous avons quitté la veille. Paray le Monial est à quelques encablures et sa basilique romane au bord de la Bourbince, se présente à nous, solennelle, austère et dépouillée.  Une certaine paix régne dans le cloître adjacent dont l'aile méridionale abrite un musée de la faïence.
          

   
                    La basilique romane de Paray le Monial, au bord de la Bourbince.

            

                  La basilique, vue sur le transept nord et l'absidiole à gauche.



Pénétrons dans le centre ville et admirons la tour St Nicolas qui fait face à l'Hôtel de Ville d'un autre temps.
       

     La tour St Nicolas.


 
                La belle architecture de l'Hôtel de Ville.



Après avoir fait quelques emplettes, nous mangeons dans le jardin jouxtant la basilique. Puis ayant repris le canal nous sommes vite à Digoin. Nous voyons l'église massive de Notre Dame de la Providence, église qui a la particularité de ne pas avoir de flèche. Par contre en son sommet, le monument s'est paré d'un joli nid de cigogne.
   



  L'église Notre Dame de la Providence à Digoin.(sans flèche mais on aperçoit un nid de cigogne)



Puis nous admirons le pont canal de Digoin qui enjambe la Loire grâce à ses 11 arches.
              
     
                 Le pont canal de Digoin qui franchit la Loire.


Sur les bords de Loire, un saule tortueux et un splendide magnolia semblent se disputer la préférence des photographes.
         

   
               Le saule tortueux et le magnolia.


Nous arrivons ensuite à Pierrefitte sur Loire avec son église , où est inscrit sur sa façade extérieure en lettres capitales: LIBERTE EGALITE FRATERNITE. Nous trouvons l'historique et l'explication, en face de l'église, dans le petit estaminet du village qui fait également épicerie.


      

         L'église de Pierrefitte sur Loire.



              
               Une vraie histoire à la Don Camillo ! 


Mais cette église n'est pas la seule de France où cette devise républicaine est apposée. C'est à l'aube de la séparation des églises et de l'Etat, en 1905, que certains maires zélés ont fait inscrire la devise, les églises devenant propriétés des communes au même titre que les mairies.   
Rendus au camping du Vernay, nous y installons notre tente. Revenons au sympathique bistrot du village où nous dégustons un demi de bière.


Sur la place du village, un camion pizza s'est installé. Avec l'accord de la sympathique patronne, nous passons commande et mangeons les pizzas dans le bar.
Il est presque 22h00 quand nous revenons au camping, sous un ciel étoilé. C'est sûr, il va geler cette nuit. Brrr ! Vite, dans les duvets. Bonne nuit à tous. 

 

Mercredi 8 avril

3ème étape: Pierrefitte sur Loire - Cronat     50 kms.


Au réveil ce matin, -3 degrés. Une fine pelliculle de gelée blanche s'est déposée sur la tente. Certaines affaires lavées la veille ont pris la forme de morue séchée. Cependant une belle journée ensoleillée s'annonce.


        Départ du camping du Vernay.


Nous ne traînons pas trop, et nous partons du camping pour prendre notre petit déjeuner au bar épicerie de la veille.
Conseil à tous les cyclistes de passage: arrétez-vous dans ce petit bar, vous y serez bien reçus.

Après être passé devant le banc des Vérités, à la sortie de Pierrefitte, notre incursion dans le département de l'Allier se prolonge jusqu'à Diou, charmant petit village de 1500 âmes. Nous allons à la rencontre de l'une d'elles, une ancienne amie et voisine de nos parents, alors qu'ils habitaient à Chalon sur Saône.
Colette de son prénom étend son linge lorsque nous arrivons devant sa maison. Elle est particulièrement surprise lorsque nous déclinons notre identité.



            Heureux de vous avoir revu Colette.


A l'intérieur de la maison, nous bavardons autour d'un verre de jus de fruit. Nous nous remémorons certains souvenirs et nous discutons de notre périple à vélo.
Sur le pas de la porte, nous faisons quelques photos et lui disons au-revoir.
Nous allons jusqu'au monastère cistercien de Sept-Fons après avoir quitté la voie verte. Une très belle bâtisse que nous ne pouvons pas malheureusement visiter. Nous pouvons malgré tout nous présenter à l'accueil où nous faisons la connaissance de frère Georges. Il nous enjoint d'aller dans une salle où nous avons la possibilité de voir un film qui présente la vie monastique des moines trappistes..


       L'abbaye de Sept-Fons.



Achetons du fromage et des confitures confectionnés par les moines.
Poursuivons notre route en faisant demi-tour, en direction de Bourbon Lancy. Revenus à hauteur de Diou, crevaison de la roue arrière de J-P. Par une traître épine d'accacia. On adore le miel d'accacia mais on déteste les épines.


        Crevaison sur la voie verte à hauteur de Diou.


J-P répare mais n'arrive pas à gonfler convenablement le pneu. Le sympathique Claude qui habite au bord du canal lui propose de l'accompagner à Dompierre sur Besbre, tout proche. Le dépannage s'effectue dans un magasin de machines outils pour jardin. Lors du retour, le pneu éclate à l'intérieur du véhicule. Claude prend la décision de partir sur Bourbon Lancy. Une vraie aventure.
Dans cette ville, dans un magasin de cycles cette fois-ci, le responsable effectue la réparation. De retour sur la voie verte, nous remercions Claude et faisons une photo souvenir.


      

                       Avec Claude qui nous offre le verre de l'amitié avant de repartir.


Arrivés à Bourbon Lancy, nous visitons la cité médiévale. Nous passons sous le beffroi de la tour de l'horloge où le beurdin (le bredin dans certaines régions), un automate fait son cinéma, puis devant la maison en bois de Mme de Sévigné, les jardins de la collégiale Notre Dame et la porte de l'Eperon.


  Le beffroi et son automate, le beurdin. A droite la maison de bois à colombages de Mme de Sévigné.


      Les jardins de la collégiale Notre Dame.




     La porte de l'Eperon et son arche en granit.


En raison de l'heure tardive, ne ferons pas étape comme prévu à Decize. Renseignements pris, nous faisons étape dans une chambre d'hôte juste avant Cronat, apès avoir monté la difficile côte de Maltat. Un accessit d'honneur aux deux filles de l'équipe.


      Dans la dernière difficulté de la journée.


Située dans une ferme, la propriétaire nous fait visiter les lieux puis nous offre le verre de bienvenue. Apprécions le repos à venir dans cette chambre d'hôte tenue par Mme Biberon Odile.


Jeudi 9 avril

 

4ème étape : Cronat – Panneçot     75 kms.

 

Debout à 08h15, nous prenons notre petit déjeuner. Gâteau et confitures maison. Agréable chambre d’hôte. 

 

       Au départ de la ferme.   

 

Nous partons à 09h30 pour Cronat situé à quelques kms. Nous arrivons sur le canal latéral à la Loire. Peu avant Decize, J-P remarque que sa roue arrière est voilée. Un léger craquement s’est fait entendre. Un rayon de cassé.

         En route vers Decize par le canal latéral à la Loire.

 

Des promeneurs nous indiquent un magasin de vélo. Arrivés sur place, le magasin n’existe plus. Une passante nous signale qu’il a déménagé route de Macon. Sur les lieux on s’aperçoit qu’il est fermé. Un riverain nous  donne l’adresse de Leclerc Sports. Nous traversons Decize et nous arrivons à Leclerc Sport alors que midi sonne. Le magasin a effectué la fermeture.

Qu’à cela ne tienne, on en profite pour manger en face à la brasserie « La Chope ». Super déjeuner pour 10 €.

 

          Déjeuner à "La chope".

 

Nous revenons au magasin précité, à 14h00. On soumet le problème au responsable atelier vélo. Il est d’accord pour réparer tout de suite, mais ayant appris qu’un rayon est cassé, il nous fait savoir qu’il est désolé car il n’a pas de rayons en stock. Impensable et incroyable !

Dépités, nous quittons le magasin. Nous entrons à nouveau dans le centre ville de Decize. Eléonore s’avise de prendre contact avec l’Office du Tourisme. La réceptionniste nous conseille de voir un loueur de vélos au Gué du Loup. Ce n’est pas très loin, on s’y rend. Le loueur de vélos, Frédéric, accepte de réparer la roue arrière et le fait consciencieusement.  Nous réglons la note, et nous repartons à 16h45, très en retard sur le programme.

Visitons la ville en prenant le temps de voir certains lieux comme les remparts, l’église St Aré, le couvent des minimes, et la promenade des halles avec ces arbres centenaires.

 

           L'église St Aré.

 

 

   

                 La façade du couvent des Minimes.

 

 

          

                     La promenade des Halles.

 

 

Quittons Decize, et nous sommes très vite sur la voie verte qui long le canal du Nivernais. Après les villages de Champvert et de Cercy la Tour nous arrivons à Panneçot avec sa halte nautique et son camping municipal. Ce dernier est fermé mais n'empêche pas l'installation de notre tente.

 

               La Vierge de Cercy la Tour.

 

 

         

     Juste avant d'arriver à Panneçot.

 

 

            Un pont-levis en bois sur le canal du Nivernais.

 

Il est 20h00. Soupe et infusion au menu.

 

 

Vendredi 10 avril

 

5ème étape : Panneçot – Clamecy.     100 kms.

 

           La halte nautique de Panneçot.

 

On se lève de bonne heure. Le fond de l’air est frais. Il est 07h45 quand nous quittons le camping.

 

           Au petit matin, il fait pas bien chaud et la niçoise n'est pas à la fête.

 

A droite le canal du Nivernais et à gauche la rivière Aron. Nous parcourons 22 kms jusqu’à Chatillon en Bazois où nous prenons un petit déjeuner.

 

            Le château de Chatillon en Bazois.

 

A Bazolles, après une « gentille côte »,  nous achetons une miche de pain servie par Bruno, 70 ans, qui tient l’épicerie-boulangerie du village. « Vous allez l’apprécier » nous dit-il. Il a remplacé un jeune de 24 ans qui se sentait fatigué. Il fait son pain et le livre aux plaisanciers.

 

            L'église du village de Bazolles.

 

En reprenant la voie verte, Eléonore a sa roue arrière crevée. Nous réparons puis nous arrivons aux étangs de Baye et de Vaux (avec les circuits pédestres du Héron cendré et du Martin Pêcheur pour les amoureux de la nature). Nous pique-niquons dans cet endroit calme et magique.

         Pique-nique au bord de l'étang de Baye.

 

Nous passons à côté des 3 voûtes de la Collancelle, après quelque kilomètres d’égarement.

 

            La 1ère voûte de la Collancelle longue de 758 m.

 

Nous atteignons l’échelle des 16 écluses de Sardy les Epiry. Bief du partage des eaux, nous passons du versant Loire au versant Seine. 16 écluses en 4 kms, heureusement dans ce sens nous sommes en descente. Le tour de Bourgogne en suivant les canaux est plus facile dans le sens des aiguilles d’une montre.

Un arrêt à l’écluse de la Planche de Belin, très typique, tenue il y a quelques années par le voyageur Gérard Mazières surnommé l’Indien.

         Les premières écluses de l'échelle de Sardy les Epiry.

 

 

             L'écluse de la Planche de Belin, dite écluse de l'Indien.

 

A Chaumot, nous sommes à hauteur de Chitry les Mines, village  dont l’écrivain Jules Renard, l’auteur de Poil de Carotte, a été maire.

A Flez-Cusy, nous voyons un barrage à aiguilles. Des lames de chêne verticales formant une palissade régulent le débit de l’eau de la rivière Aron, en fonction des besoins en eau du canal tout proche. Ingénieuse invention.

 

          Barrage à aiguilles sur la rivière Aron.

 

La longue virée de ce jour se termine à Clamecy, et sommes heureux d’arriver au camping du Pont Picot où nous louons un mobil-home.

 

Samedi 11 avril

Journée de repos.

 

Ce matin, au petit déjeuner, nous décidons collégialement une journée de repos. Les organismes sont fatigués et de plus il pleut.

Nous en profitons pour visiter Clamecy, petit bourg de la Nièvre de 4000 habitants, au bord de l’Yonne qui fleurte avec le canal du Nivernais.

La ville du navigateur Alain Colas et de l'écrivain Romain Rolland ne manque pas de charme.

    A pédibus pour la visite de la ville.

 

Clamecy est la capitale du flottage du bois dès 1549. Durant 4 siècles, des trains de bois remontaient le canal, l’Yonne puis la Seine. Le bois des forêts du Morvan réchauffait les Parisiens. Cette année, un train de bois va partir le 5 juin de Clamecy et arrivera le 5 juillet à Paris. Une belle manifestation à découvrir.

De l’autre côté du pont de Bethléem qui enjambe l’Yonne, nous apercevons l’église Notre Dame de Bethléem avec son architecture orientale, le chœur de l’ancien évêché de Bethléem les Clamecy. Une histoire qui remonte au comte de Nevers Guillaume IV (pour les curieux à voir ou à revoir sur internet l’histoire de l’évêché de Bethléem).

           L'édifice, construit en ciment armé en 1926 et 1927 s’inspire de l’architecture byzantine.

 

Nous revenons sur le centre ville où nous admirons les nombreuses maisons à colombages de la ville médiévale, dont la maison dite du Tisserand.

            La maison du Tisserand.

 

Faisons le marché dans l’imposant bâtiment des Halles aux voûtes peintes. A coté, la collégiale St Martin, dont le porche semble sculpté dans de la dentelle, trône au centre de la place St Jean.

        L'intérieur des Halles.

 

 

       La collégiale St Martin.

 

          Le porche sculpté de la Collégiale St Martin. De la vraie dentelle !

 

Il est midi. Nous mangeons à l’Auberge de la Tour, un estaminet typique de la place. Après la pause repas,, continuons notre visite en investissant le parc bucolique de Vauvert avec ses massifs de fleurs, ses bassins et ses arbres centenaires.

 

            Une belle entrecôte avec des tagliatelles à l'Auberge de la Tour.

 

         Des desserts qui font envie.

 

          Dans le parc Vauvert, un géant et deux lilliputiennes. 

 

Clamecy, jolie petite ville agréable, au potentiel touristique indéniable.

Retour au camping après une séance d’étirements improvisé.

 

 

Dimanche 12 avril

6ème étape : Clamecy – Appoigny     90 kms.

 

Quittons le camping du Pont Picot à 09h30 après nettoyage du mobil-home.

             En route pour la 6ème étape.

 

Après les roches de Basseville à Surgy, nous sommes presque hors du temps quand nous apercevons la majestueuse Chartreuse du Val St Jean ou Chartreuse de Basseville. Sur la commune de Pousseaux, le site est remarquable mais méconnu, car pour le voir ou l’admirer, il faut être à pied ou en vélo. Elle est hors de la vue des automobilistes circulant sur la N151 voisine.

 

      

     Un train de bois à la sortie de Clamecy.

 

             Les roches de Basseville.

 

              L'entrée de la Chartreuse du Val St Jean.

 

            Le billard du canal du Nivernais.

 

Puis nous atteignons Chatel Censoir. Martine achète du pain et des gougères à la boulangerie du village. Au sommet d’un promontoire se trouve la Collégiale St Potentien. Malgré la difficile montée, les cyclistes prennent d’assaut le monument, toujours sur une idée de l’insatiable Martine. Bon, c’est parti ! En haut, les efforts sont récompensés. La collégiale est belle avec son chœur roman surmontant la crypte du XIe siècle, sa nef d’époque renaissance.

 

           L'orgue de la Collégiale St Potentien.

 

Redescendus au niveau du canal, nous poursuivons jusqu’aux rochers du Saussois, un lieu d’escalades connu et reconnu par de nombreux alpinistes. Succession de roches calcaires qui surplombent le canal du Nivernais d’une cinquantaine de mètres à hauteur du village de Merry sur Yonne. Un site de toute beauté.

            Les rochers du Saussois.

 

 

              Vue sur le canal du Nivernais.

 

                 Cycliste et alpiniste.

 

     Anémone pulsatille d'apès Jean-Marc, un cousin. Oui, c'est bien ça. La fleur pousse dans le calcaire des rochers.

 

Sur un débarcadère du canal, nous dégustons les gougères et des pâtes froides en appréciant le calme des lieux.

            Pique-nique sur le débarcadère.

 

Nous passons Mailly le Château, Mailly la Ville et sa petite sirène, Séry avec sa petite église à l’écart du canal.

             Mailly le Château, en surplomb du canal du Nivernais.

 

         La petite sirène de Mailly.

 

            La petite église de Séry.

 

Nous arrivons ensuite dans le bourg médiéval de Cravant.

La porte d’Orléans est une entrée de la cité. L’imposante église St Pierre St Paul jouxte un donjon et un lavoir. A Cravant eût lieu un épisode de l’histoire, une bataille de la guerre de cent ans en 1423. Les Bourguignons aidés par les anglais ont gagné cette bataille contre les français dirigés par le Maréchal Amaury de Séverac renforcés par une troupe de soldats écossais commandés par John Stuart de Darnley. Une stèle commémore ce fait d'armes.

 

            La porte d'Orléans.

 

             L'église de Cravant.

 

             Le donjon.

 

                 La stèle à la mémoire des Français et des écossais.

 

    

 

           Maison à colombages.

 

Puis le canal du Nivernais nous conduit jusqu’à Auxerre. La voie verte passe devant le célèbre stade de l’Abbé Deschamps. Cette année Auxerre a gagné sa place en finale et rencontrera le PSG en coupe de France. Comme nous sommes un peu bourguignon.......Auxerre supportons.

 

                 Le stade de l'AJA, un coup d'oeil à Sylvain notre fils, un amoureux du foot-ball.

 

Visite rapide d’Auxerre, la ville de l’huissier Cadet Rousselle. Non loin de la Tour de l’Horloge, une plaque commémorative indique l’ancien emplacement de sa maison. Voyons la cathédrale St Etienne et  l’abbaye St Germain ainsi que de superbes maisons à colombages.

 

           La Tour de l'Horloge.

 

            Superbes maisons à colombages dans le centre d'Auxerre.

 

    La cathérale St Etienne, de style gothique, dont la construction a commencé en 1215.

 

           L'imposante abbaye St Germain.

 

           Auxerre, au bord de l'Yonne.

 

Dégustons un demi de bière à la terrasse d’un café. Nous repartons direction Appoigny où une chambre d’hôte, la Maison Jaune, est réservée en chemin, aux Bries. Après quelques détours et contours, nous arrivons à la Maison Jaune. Sommes accueillis par Mr et Mme Goussard, nos charmants hôtes.

Après une rapide collation et une bonne douche, nous ne tardons pas à nous endormir dans un bon lit. Ronflements garantis.

 

 

Lundi 13 avril

7ème étape : Appoigny – Tanlay     75 kms.

 

Mr et Mme Goussard, nos hôtes nous servent un petit déjeuner de roi. Il est presque 10h00 quand nous les quittons. 

               Le départ de la Maison Jaune, aux Bries, hameau d'Appoigny.

 

Nous rejoignons le centre du petit village d’Appoigny où Guy Roux, l’entraîneur emblématique de l’AJA, venait en vacances dans la maison de ses grands-parents.

Les derniers kilomètres du chemin de halage du canal du Nivernais ne sont pas très bon en terme de revêtement et nous préférons la petite route départementale peu circulée qui nous mène jusqu’à Migennes, après avoir passé les villages de Chemilly, Beaumont et Cheny.

          L'église St Pierre de Cheny.

 

          Château d'eau peint peu après Cheny. 

 

A Migennes, empruntons le dernier canal de ce tour de Bourgogne à vélo, le canal de Bourgogne, long de 242 kms, qui relie le bassin de la Seine à celui du Rhône . Il comporte 189 écluses.  

Contrairement à la voie verte du canal du Nivernais qui est entièrement asphaltée, celle du canal de Bourgogne est un chemin en terre battue, cailloux, gravillons, nids de poules, de mini tranchées ou sillons tracés au milieu d’herbes en tout genre. Pour des vélos, c’est pas le pied, mais bon on s’y fait. Enfin, presque...

Cela donne à ce canal un je ne sais quoi de….sauvage.

Peu avant Briennon sur Armançon, nous quittons ce chemin pour retrouver la route. Nous le ferons à plusieurs reprises tant ce chemin de halage est désastreux.

 

            Oups! Attention, nids de poules.

 

               Suivez la trace ! Le côté sauvage du canal de Bourgogne.

 

De nombreux dépliants touristiques vantent le tour de Bourgogne à vélo, mais il est dommage que certains pouvoirs publics ne s’impliquent pas autant que d’autres. La promotion de la pratique vélocipédique passe par des aménagements tels que les voies vertes, routes partagées, ou pistes cyclables dignes de ce nom. Avec si possible un revêtement correct, surtout quand on circule avec des vélos chargés.

Après cette digression en forme de « coup de gueule », nous posons nos montures à Briennon. Visite de l’église et du lavoir de la Poterne, lavoir ovale construit en 1762 sous Louis XV, le seul lavoir ovale de France. 

 

            L'église St Loup de Briennon sur Armançon.

 

            Le lavoir ovale de Briennon, appelé lavoir de la Poterne, construit sous Louis XV.

 

Continuons sur la route jusqu’à Avrolles, puis St Florentin le Vieil avec son église et sa fontaine renaissance.qui rend hommage aux 4 saints vénérés dans la région (Florentin,Béate, Martin, et Barbe).

 

           L'église d'Avrolles, du XVe siècle, a la particularité d'avoir son clocher séparé de la nef.

 

           L'église abbatiale de St Florentin le Vieil, aux proportions imposantes.

 

              La fontaine aux dragons, d'inspiration gothique et renaissance.

 

Retrouvons le canal, le chemin est tout aussi pourri. Pique-nique à l’écluse Les Copains d’Abord.

 

         Pique-nique devant l'écluse.

 

Nous faisons les derniers kms sur la route jusqu’à Tonnerre.

Visite de la fosse Dionne ou fons divonna. Source vauclusienne exsurgente, avec les légendes qui tournent autour dont celle du serpent basilic. La présence de cette source est à l'origine de la création de la ville de Tonnerre. Un lavoir a été aménagé autour de la source au XVIIIe siècle. 

 

         La source de la fosse Dionne et son lavoir.

 

            Au-dessus de la source, l’église St Pierre. 

 

Passons devant le joli lavoir de Commissey.

             En chemin rencontrons un drôle de personnage. Ah! La nature.

 

Nous atteignons Tanlay par le chemin de halage où sur le port se trouve un bar restaurant. Buvons un demi de bière à la terrasse. Décidons de manger ce soir au même endroit. Après autorisation des propriétaires, nous plantons la tente face aux bateaux hôtel- restaurant. A proximité se trouve un bloc douche-wc. Que demande le peuple ? 

 

          Le campement est installé.

 

Extinction des feux à 22h00.

 

Mardi 14 avril

8ème étape : Tanlay – Vénarey les Laumes     72 kms.

 

07h00 debout. Petit matin frais. Une autre belle journée ensoleillée s’annonce. Côté météo, nous avons une chance inouïe. Depuis le départ de notre périple le soleil est de la partie, et Pierrot notre relais météo à Nice nous annonce de belles journées à venir, sauf peut-être pour vendredi prochain, le dernier jour de la randonnée.

Prenons le café au restaurant de la veille. Les propriétaires du restaurant du port sont sympas et très avenants. Nous conseillons vivement cette halte à tous les cyclistes de passage.

 

          Départ du port de Tanlay.

 

Nous partons vers 09h30 pour le château de Tanlay situé à 500 mètres. Le cadre de ce château a été utilisé pour des tournages de « Angélique, Marquise des Anges ». Manque de chance, le château est fermé à la visite le mardi.

 

            En route pour le château de Tanlay.

 

             L'arrière du château.

 

Nous reprenons la direction du canal de Bourgogne et son chemin de halage. A l’écluse d’Argentenay, l’éclusier est un artiste fantasque (fantasmagorique 89 sur internet), et toutes ses créations ornent le site avec délice, créées et montées avec des objets de récupération. L’écluse est plus vivante, comme sortie d’un conte de fées. L’ensemble est du plus bel effet. Une autre invitation au voyage….

 

                  Mise en scène théatrale à l'écluse d'Argentenay.

 

              Théatre de rue au bord du canal de Bourgogne.

 

               Le facteur a du renfort.

 

Le nôtre, vélocipédique, nous emporte à Ancy le Franc, où se trouve un sublime château renaissance, dont la construction a commencé en 1546. Pique-nique en face du château sur une aire de loisirs pour enfants.

               Le très beau château renaissance d'Ancy le Franc.

 

               Pique-nique sur l'aire de loisirs.

 

Puis le canal nous conduit ensuite à Chassignelles où nous admirons une chapelle du XIIe siècle. En contrebas du village, faisons une halte devant le mûrier blanc, classé arbre remarquable ( planté au milieu du XVIIe siècle, vers 1750, sous Buffon, le célèbre naturaliste).

 

                   La chapelle de Chassignelles qui se détache dans le bleu du ciel.

 

             

 

               L'élégant mûrier blanc de Chassignelles.

 

Après être passé devant les anciennes carrières de pierres de Bourgogne, nous sommes à Cry avec son pont du XVe siècle, son église du XVIIIe siècle et sa crypte romane du XIe. Faisons un arrêt devant les forges de Buffon (également fermées le mardi), du nom d'un village de Côte d'or, mais aussi du naturaliste Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon né à Montbard en 1707 et mort à Paris en 1788.

 

           Les anciennes carrières de pierres de Bourgogne.

 

                  Le pont sur l'Armançon à hauteur de Cry.

 

         La surprenante église St Julien de Cry avec ses fils éléctriques. Dommage ! 

 

              Le site des forges de Buffon.

 

Après les remparts de Montbard, décidons de continuer jusqu’à Vénarey les Laumes où nous trouvons le camping municipal d’Alésia.

 

           Montbard et ses remparts.

 

Demain, on refait la bataille d’Alésia, par Toutatis !

 

Mercredi 15 avril

9ème étape : Vénarey les Laumes – Vandenesse     52 kms.

 

Quittons le camping à 09h00.

             Prêts pour la bataille...

 

Direction Alise Ste Reine. Une belle et difficile ascension s’offre à nous. Dans les derniers hectomètres, nous sommes debout sur les pédales, les mollets tendus, le souffle court, les poumons en feu.

                Il faut grimper là-haut, tout là haut. 

 

Vercingétorix, notre grand-père à tous, trône sur un piédestal qui domine la vallée et ce, depuis 1865. La statue édifiée sur ordre de Napoléon III, a été façonnée par le sculpteur Aimé Millet. Une belle phrase fait le tour du socle : « La Gaulle unie, formant une seule nation, animée d’un même esprit, peut défier l’univers », phrase prononcée par Vercingétorix lui-même, authentifié  par le vainqueur d’Alésia, Jules César dans ses mémoires « De bello gallico ».

 

               Vercingétorix, par Toutatis, c'est toi le meilleur.

 

Nous entamons la descente et peu après le site du Muséo Parc d’Alésia, (un camp romain a été construit à proximité) nous retrouvons le canal de Bourgogne.

         Le camp romain retanché de "Babaorum", (ça ne vous dit rien ?), reconstitué dans la plaine d'Alise Ste Reine. 

 

               Le Muséo-parc à l'entrée d'Alise Ste Reine.

 

Pouilly en Auxois est à 40 kms et il est prévu de prendre le bateau au port à 14h45. Il ne va pas falloir traîner en route. Le chemin de halage est bon jusqu’à Pouillenay, après ce sont gravillons, cailloux et nids de poules.

A l’écluse de Pouillenay commence  une échelle d’écluses sur 15 kms (40). Temps chaud avec vent de face.

Nous sommes à hauteur de la tranchée du Creusot, creusée en 1820, longue de 1500 mètres.

                  La tranchée du Creusot.

 

A St Thibault, arrêt obligatoire pour admirer la belle église du village, du XIIIe siècle avec son chœur gothique de toute beauté, au sommet d'une belle côte également.

 

                L'église de St Thibault.

 

                    Le magnifique choeur gothique.

 

                Le retable en bois sculpté polychromé racontant la vie de St Thibault.

 

Encore une quinzaine de kms. Les organismes sont fatigués. Et la côte d’Alise Ste Reine a fait des dégâts.

Peu avant Pouilly, nous appelons l’office qui gère le bateau-promenade et leur disons que nous ne sommes plus qu’à 2 kms.

Le port est en vue, nous arrivons à 14h30, à temps pour prendre les billets. 

Nous montons à bord du bateau solaire « La Billebaude » avec nos vélos.

 

                   A bord du bateau solaire "La Billebaude".

 

Le bateau va nous promener jusqu’à l’écluse d’Escommes, la 1ère écluse côté Saône. Pouilly en Auxois est le bief de partage des eaux, le point le plus élevé, à 378 mètres.

Puis nous empruntons la voûte de Pouilly, construite sous la montagne, d’une longueur de 3348 mètres, rectiligne de bout en bout. 7 ans de construction de 1826 à 1832, 2000 ouvriers, 10% sont morts sur le chantier. Des chevaux étaient descendus par des puits creusés dans la voûte et devenaient aveugles au bout de 2 ou 3 ans. 32 puits verticaux ont été construits, dont le plus haut fait une cinquantaine de mètres. La circulation sous la voûte se fait par feu rouge alternatif, sa largeur ne permettant aucun croisement. 

 

                A l'approche de la voûte.

 

               Sous la voûte, à l'arrière du bateau.

 

Nous sommes admiratifs devant cette construction hors du commun.

La voûte franchie, nous arrivons à l’écluse d’Escommes.  « La Billebaude » passe l’obstacle puis fait demi-tour. A nouveau dans l’écluse, les manœuvres terminées, nous quittons le bateau solaire avec nos vélos.

 

            A l'écluse d'Escommes.

 

Poursuivons notre route jusqu’à Vandenesse. La récompense de cette journée chargée en émotion et en acide lactique : un demi de bière au bar « Chez Lucotte ».

                 "Chez Lucotte", à Vandenesse, un sacré vélo de collection.

 

Renseignements pris pour la nuit, le propriétaire du bar nous indique un endroit sympa, près d’un étang, face au village de Châteauneuf.

 

              Le  cadre pour la soirée.

 

On y installe notre tente. De l’autre côté se trouve le restaurant Auxois où nous dînons.  Très bon repas, Martine a satisfait son envie d’escargots. Hum !

 

                 Après les efforts, le réconfort.

 

                  Un petit dessert sympa...à l'Auxois.

 

Retrouvons notre logis. Extinction des feux à 22h15.          

 

 

Jeudi 16 avril

10ème étape : Vandenesse – Gevrey Chambertin     75 kms.


                  La brume et le soleil se lèvent sur l'étang.

 

Au lever du jour, la brume nappe l’étang voisin. Au loin, juché sur sa colline, le village de Châteauneuf domine la vallée de la Vandenesse et le canal de Bourgogne.

 

                 Le village de Châteauneuf et sa forteresse médiévale.

 

Nous prenons le petit déjeuner Chez Lucotte. Le tenancier des lieux, amateur de motos, nous fait rire, avec son franc-parler. Un moment très convivial autour de la tasse de café, jus de fruit et tartines avec miel maison.  

Nous partons à la conquête de Châteauneuf et de son château médiéval perché sur son éperon rocheux.

 

               Sus au château!

 

Les deux  routes  qui y mènent  ne sont pas faciles et on choisit la moins dure. En haut du village, un vrai spectacle s’offre à nos yeux.

Vue exceptionnelle sur les alentours, notamment depuis le belvédère de la Croix de Mission.

 

                      Vue sur Vandenesse et sa vallée, depuis la Croix de Mission.

 

Le château a appartenu à Philippe Pot, homme de confiance du Duc de Bourgogne Philippe le Bon et conseiller du dernier Duc de Bourgogne, le célèbre Charles le Téméraire, puis grand sénéchal des rois de France Louis XI et Charles VIII.

Une grande page d'histoire de la Bourgogne.

 

                  L'entrée du château médiéval.

 

             Une maison caractéristique du village de Châteauneuf.. 

 

Nous apprécions la descente aux fins de retrouver le canal. Pique-nique à La Force où J-P crève pour la seconde fois.

 

                   Pique-nique et crevaison.

 

Nous sommes au bord de l’Ouche, rivière qui serpente dans la vallée éponyme et qui semble jouer avec le canal, tout proche.

         Au bord de l'Ouche.

 

Après Pont de Pany, le canal de Bourgogne, qui descend ver le sud, fait un virage à gauche et continue vers l’est.

Nous traversons le site du lac Kir, du nom du célèbre chanoine et député bourguignon ayant donné son nom au mélange blanc-cassis et qui a connu par la suite diverses associations comme le kir royal (champagne-cassis). 

 

           Une partie du lac Kir.       

 

Puis Dijon nous accueille. La ville aux cent clochers, la ville des ducs de Bourgogne.

La visite de Dijon est rapide et on se cantonne à voir la cathédrale Ste Bénigne, l’église St Michel, la porte Guillaume autrefois appelée porte de la Liberté , la jolie place de la Libération et la tour Philippe le Bon ou tour de la Terrasse, le Palais des Ducs de Bourgogne, de style classique et renaissance.

 

       La cathédrale Ste Bénigne.

 

         L'intérieur de la cathédrale.

 

           Le palais Ducal et la Tour Philippe le Bon.

 

             La porte Guillaume.

 

 

Nous ne faisons pas la totalité du canal de Bourgogne qui va jusqu’à St Jean de Losne.

Nous prenons plein sud la voie des vignes par Chenôve, Marsannay la Côte et son élégante mairie, Fixin et son lavoir circulaire, Brochon.

 

     Le lavoir circulaire de Fixin.

 

Nous arrivons dans les mythiques terres des grands crus bourguignons. Des noms qui chantent et qui égrènent les raisins de la treille.  Nous sommes à Gevrey Chambertin. Magali, la filleule de J-P, Sylvain son mari et Marie-Amélie, leur fille nous accueillent pour cette fin d’étape.

Au cours du repas, nous parlons vélo mais aussi trail de longue distance. Sylvain est un passionné de trail. L’année dernière, il s’est classé 230ème lors des championnats du monde à Chamonix, sur plus de 1700 coureurs.

Une sacrée performance pour un classement notoire.

Fin mai de cette année, il participe à l’ultra trail de Marsannay la Côte, une course de 115 kms où il espère une bonne place. Mais son rêve ultime est de participer à l’UTMB, l’emblématique course autour du Mont Blanc. Gageons qu’il y arrive. Bon courage Sylvain pour tes courses à venir avec leur lot de sacrifices et de souffrances à endurer.  

Après tous ces efforts, allons nous reposer. Bonne nuit à tous.

A demain pour la dernière étape.

 

 

Vendredi 17 avril

 

11ème étape : Gevrey Chambertin – St Bérain sur Dheune     75 kms.

 

Après une bonne nuit, et un super petit déjeuner, nous disons au-revoir à Magali. Sylvain est parti travailler comme à son habitude, dès potron-minet.

Encore merci à eux pour leur chaleureux accueil.

 

               En partant de Gevrey sous l'oil de notre dernière supportrice.

 

               Une sculpture à Gevrey Chambertin.

 

Nous entamons la voie des vignes. Morey St Denis, Vougeot, Aloxe –Corton, Nuits St Georges, Vosne Romanée, Chambolle Musigny.

 

                Des vignes à perte de vue sur des kilomètres.

 

Que de grands vins ! Les papilles salivent en voyant ces noms apposés sur les pancartes des villages.

La viande charolaise, les escargots, les œufs en meurette d’Henri Vincenot, l’écrivain de Commarin, chantre de la Bourgogne, auteur entre autres du " Pape des Escargots", ou de " La Billebaude ", et puis ses vins de la Côte d’Or, (département qui a pris ce nom en 1790 en raison de la couleur or des vignes à l'automne) aux noms évocateurs qui atteignent pour certains des prix vertigineux, comme le Romanée Conti à 5000 € la bouteille.  A la Vôtre !

Toute la Bourgogne est là !

Après Beaune et ses hospices aux célèbres tuiles vernissées, nous passons Pommard où J-P crève pour la troisième fois. S’ensuivent Meursault et Chassagne Montrachet avec son lavoir.

 

 

                 L'église romane St Nicolas de Meursault.

 

 

                Le lavoir de Chassagne Montrachet.

             L'intérieur du lavoir.

 

 

A Santenay, nous retrouvons le canal du Centre. 

             A l'approche de Santenay.

 

               Le célèbre moulin Sorine sur les hauteurs de Santenay, dans un océan de vignes.

 

Le périple touche à sa fin. Peu avant St Léger sur Dheune, il pleut et nous nous abritons sous un pont qui enjambe le canal.

La voie verte se termine dans ce village, et nous prenons la route du canal jusqu’à St Bérain sur Dheune sous une pluie battante. Le cousin Dominique, venu en vélo à notre rencontre, nous accompagne pour les derniers kilomètres.

 

La dernière photo se fait devant la chapelle du cimetière où est enterré une bonne partie de la famille dont nos parents Huguette et Bernard à qui nous dédions ce voyage à travers cette belle contrée bourguignonne, chère à leurs yeux.  

 

                 L'arrivée à St Bérain, après 720 kms parcourus.

 

            Avec le cousin Dominique, devant la chapelle de St Bérain sur Dheune.

 

Au repas du soir, une tartiflette confectionnée par Danièle, nous redonne des forces, arrosée par un vin blanc de Meursault.  

 

Nous disons MERCI à toute la famille, les amis et tous ceux qui nous ont encouragés.   

 

A bientôt pour de nouveaux horizons et de nouvelles péripéties.

 

 


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